Citations « politiques » de Georges Clemenceau

La démocratie, c’est le pouvoir pour les poux de manger les lions.

En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.

Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire.

Un traître est celui qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre ; et un converti, celui qui quitte cet autre pour s’inscrire au vôtre.

Un escalier de ministère est un endroit où des gens qui arrivent en retard croisent des gens qui partent en avance.

Etre vaincu vaut mieux que d’être vainqueur du côté des scélérats.

Une commission d’enquête pour être efficace, ne doit compter que trois membres, dont deux sont absents.

Celui qui peut moralement tenir le plus longtemps est le vainqueur : celui qui est vainqueur, c’est celui qui peut, un quart d’heure de plus que l’adversaire, croire qu’il n’est pas vaincu.

Une dictature est un pays dans lequel on n’a pas besoin de passer toute une nuit devant son poste pour apprendre le résultat des élections.

La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.

Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.

Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française.

On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.

Les fonctionnaires sont les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal.

Pour prendre une décision, il faut être un nombre impair de personnes, et trois c’est déjà trop.

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