La France lèvera-t-elle le voile ?

Il ne vous aura pas échappé que dans nos villes, et désormais nos campagnes, le voile musulman se donne à voir.

Or, selon la tradition musulmane, revêtir un voile signifiait s’effacer, faire preuve de modestie… de surcroît lors d’une apparition publique. En aucun cas le port du voile n’était associé à une quelconque exhibition.

L’exact contraire de ce qui se passe dans notre pays où son port est avant tout une revendication communautaire : s’afficher, s’offrir paradoxalement au regard des autres au nom d’une religion qui bannie les images (regardez le scandale des caricatures de Mahomet en 2005 dans le journal danois Jyllands-Posten) et abomine l’ostentation, surtout celle des femmes.

Il faudrait, pour se conformer aux traditions dont les femmes musulmanes se réclament, ne pas se voiler dans des rues où le voile n’est pas la norme. Simple logique.

Le Coran incite à un comportement de « décence » et de sobriété, physique et morale. Il ne légifère en rien sur la nécessité d’un uniforme religieux, l’intention première n’étant pas de déterminer des normes vestimentaires mais de recommander une attitude, une éthique, autant par rapport au corps que par rapport à l’esprit.

Ce débat autour du port du voile nous montre donc une prédominance d’un Islam politique, bien souvent téléguidé depuis l’étranger, aboutissant à une islamisation de notre pays.

Rayons halal (soumission des pouvoirs publics concernant l’abattage rituel), catalogues génériques « spécial Ramadan », boom des prénoms musulmans, boulangeries ne vendant plus de sandwichs jambon-beurre…

Remarquez Auchan qui, sous couvert d’une certaine ouverture culinaire à l’Orient, se rend complice de ce clientélisme communautaire. Le « Ramadan » n’est pas mentionné afin de toucher plus de monde, « goûtez aux parfums de l’Orient » sera préféré. Cela n’a rien d’anodin puisqu’une religion se « cache » derrière ! 
Ainsi le dernier sondage IFOP : 18,5% des nouveaux nés garçons en 2016 portaient un prénom arabo-musulman, contre 2,5% en 1968.
« Night Orient est une gamme de vins SANS ALCOOL » (écrit en majuscule histoire de BIEN LE VOIR)

Plutôt que de constater cela (et je ne parle même pas de débattre), certains politiques, au passage souvent complices de l’état actuel de la France, préféreront attaquer les rares politiques parlant de « submersion migratoire » (sauf Gérard Collomb ayant le totem d’immunité) tout en mettant au même niveau l’Islam et le Catholicisme pour éluder toute remarque relative à la soumission à l’Islam. Il y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Ainsi, Aurélien Taché, député En Marche du Val d’Oise, compare le port du voile d’une fillette musulmane de 12 ans à celui du simple serre-tête d’une fillette catholique (alors que cela n’est pas un signe religieux…) ! Oui, certains politiques préfèrent, par clientélisme, draguer l’électorat musulman et renier tout idéal républicain.

Le voile en France incarne une fausse liberté symbolisant avant tout la sujétion et la subordination de la femme. Les femmes saoudiennes ou iraniennes refusant son port et se faisant emprisonner pour cela ne vous diront pas le contraire. Ne pas penser cela équivaut à donner raison aux intégristes qui semblent gagner du terrain au vu de l’intériorisation de cette fausse maxime « Islam = voile ». L’Islam ne doit pas se focaliser autour de ce signe du voile, il doit, au contraire, s’en affranchir. Une religion ne devrait-elle pas se vivre de l’intérieur ? En quoi l’imposer aux autres de manière ostentatoire devrait-elle renforcer une foi qui ne concerne que son croyant ?

Il y aurait énormément de choses à écrire…

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